Conseil européen : Conférence de presse du président de la République

Conseil européen - Politique économique européenne - Déficit français - Conférence de presse du président de la République, M. François Hollande - extraits

Bruxelles, 27 juin 2013

Bonsoir, cette première session du Conseil européen vient de s’achever et elle a porté sur les points essentiels de l’ordre du jour. Le Conseil avait néanmoi ns été précédé par la conclusion de deux accords importants. Celui sur l’union bancaire qui va permettre la recapitalisation directe des banques et également la directive sur la résolution qui prépare le mécanisme unique pour résoudre les éventuelles crises que peuvent connaître les banques.

Cet accord est important parce qu’il permettra de prendre tous les textes dans l’année 2013 et d’avoir une application du mécanisme pour 2014. Il permet aussi de faire bien comprendre que les contribuables n’auront pas à participer au renflouement des banques dès lors que cette surveillance et cette résolution pourront intervenir.
Deuxième accord qui a été passé, très important aussi, c’est celui entre le Parlement européen, représenté par son président, la Commission européenne, représentée par son président, et le Premier ministre irlandais qui représentait le Conseil européen. Cet accord qui ne préjuge pas encore de la décision définitive du Parlement permettra d’avoir une flexibilité presque optimale des crédits de paiement, ce qui était une demande forte du Parlement européen, aussi de la France et qui nous garantira que ce qui a été inscrit en paiements pour la période 2014-2020 pourra effectivement être dépensé.

Ce qui me permet de dire aujourd’hui que le budget européen pour la prochaine période sera en fait plus élevé que le précédent puisqu’il n’avait pas été consommé intégralement. La flexibilité assure la garantie de l’effectivité des paiements qui sont prévus.
Je dois aussi dire qu’il y a une autre revendication française qui a été portée par le Parlement et acceptée dans l’accord. C’est la dotation supplémentaire pour le programme d’aide alimentaire, ce que l’on appelle le PEAD, et qui aura comme conséquence d’apporter aux associations qui luttent contre la précarité et la pauvreté des moyens supplémentaires.

Deux accords importants avant le Conseil européen. Ce Conseil européen avait pour la France quatre intérêts (Lire...)

(Source : site Internet de la présidence de la République)

Dernière modification le 01/07/2013

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